/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F5%2F6%2F569375.jpg)
Kangourous, wombats et koalas...
OK. Je sais. On a pas posté pendant un mois. MAIS! C'est pas notre faute!
D'abord on était perdus dans l'outback, et après on était revenus mais on avait toujours pas internet. Et en plus on avait un serveur pourri pour notre blog (d'où le nouveau) (j'aime bien préciser les évidences pour les teubés qui nous lisent, car oui il y en a) (huhu ça c'est gratos pour les paranos) ('tain quand on commence les parenthèses on s'en sort plus!).
Donc, essayons de récapituler un peu tout. Il se peut que je zappe des trucs par flemme, mais vous me connaissez et ça ne vous étonne pas.
J'vais vous faire ça en petits épisodes, comme ça si il est chiant vous pouvez lire cet article en plusieurs fois (ou pas du tout).
1/ Alex est un vieillard.
Le 19/09/2009, Alex a eu 29 ans. Tellement de neufs, la tête m'en tourne!
Pour l'occase on a été invités à notre premier barbecue australien. Mi australien mi corréen en réalité, car il faut savoir qu’ici les faces de citron sont partout, mais c’était bon quand même. Après en rentrant des gens qu'on ne connaît pas ont tous signé une carte pour lui, et il a eu un joli jeu de cartes avec des images de l'Australie (original!).
Encore après, il a appris des gros mots français à des japonais ("trouducul"), et puis c'était fini.
2/ Flasback de l'outback.
Le lendemain, dimanche, on est partis en minibus direction Springsure, deux jours de route qui se sont révélés épiques. D'abord on avait rendez-vous à 8h tapantes (c'était DIMANCHE pour info), heure à laquelle on était tous prêts après s'être tous levés à 7h comme les gros cons qu'on est. Finalement, on est restés 6 heures de plus à rien foutre à Albion, car notre team leader était malade et qu'il fallait en trouver un autre. (Albion est le nom d'un quartier de la banlieue de Brisbane, que je trouve personnellement grave classe (plus que Bagnolet ou Sarcelles en tout cas), et où se trouve les locaux de CVA, aka Conservation Volunteers Australia).
Du coup on a été récupérés par un nouveau team leader, Steve, mais avec tout ce retard on a dû s'arrêter plus tôt que prévu, parce que la nuit tombe vers 18 heures ici (19h l'été, wouhooou), et que donc, la nuit, on s'arrête. Pour manger, dormir, et être réveillé à six du mat' par le soleil et la faune locale. Et c'est comme ça qu'on s'est retrouvés au milieu de nulle part, dans un bled nommé Miles. Autant dire que c'était pas le grand luxe: on a dormi dans une caravane. Non mais sérieux, une caravane? On a des tronches de romanichels ou quoi?
Heureusement, le lendemain, est arrivé le sauveur, Ross, notre deuxième nouveau team leader. Parce que celui de la veille devait déjà rentrer sur Brisbane, et nous abandonner dans le trou du cul de l'Australie pendant 4 heures (heureusement on avait un Uno et plein d'oiseaux jolis et inédits à observer). Ross est donc arrivé pour nous sortir de notre galère, et j'étais bien contente car de Ross jusqu'à présent je n'en connaissais que deux: Doug Ross le pédiatre über sexy d'Urgences (George Clooney, what else?), et Ross Geller, le paléontologue fou de Friends. Et je trouve que c'est important de connaître un Ross, EN VRAI. Surtout que lui nous a pas fait dormir dans un caravan park miteux, mais dans un motel avec chambre perso et lit queen size, et piscine. Et qu'il nous a commandé des pizzas pour le dîner. Les Ross, c'est des winneurs!
Après ces deux jours (et demi) de minibus à 10 sur des routes plus que défoncées et chaotiques (= impossible de dormir pour faire passer le temps plus vite), on est enfin arrivés à Springsure. Le temps de choisir nos tentes (on a pris celle avec plein de fourmis et la moustiquaire cassée, on est un peu cons des fois), et on file commencer à creuser des trous dans un coin de l'outback tout cramé par des bushfires répétés. C'est-à-dire qu'on a pas de temps à perdre, on est là pour planter des centaines d'eucalyptus pour nos amis les koalas qui ont pris cher ces dernières années...
Donc l'idée c'est : creuser, mettre de l'engrais, planter un pied d'eucalyptus, arroser, et essayer de protéger tant bien que mal nos bébés arbres des kangourous qui parfois n'attendent même pas qu'on s'en aille pour essayer de ruiner nos plants ("But we're planting trees for koalas or some food for wallabies?"). Et chaque lendemain, on recommence, en réarrosant ceux de la veille et en constatant les dégats ("fuckin'wallabies!").
A coté du taff, Ross the Boss nous emmène voir plein de trucs fabuleux, avec en vrac un énorme rocher au milieu de la nuit la plus étoilée de ma vie, des falaises de fou avec des vues magnifiques, des lacs dans lesquels on peut se baigner (genre pas comme dans la Seine), des parcs nationaux avec des bestioles toutes plus incongrues les unes que les autres, des grottes et des peintures aborigènes, bref, des trucs qui tuent. Mais c'est déjà le week-end et le moment de changer de ville... hum village serait plus approprié.
Notre troisième nouveau team leader, Josh, nous emmène à Marlborough, où on va cette fois bosser dans un refuge de wallabies en voie d'extinction, les bridled nailtail wallabies. Super mignons et à peine plus grands que des lapins (j'en veux un à Noêl).
Passons sur les conditions désastreuses dans lesquelles on vit au camping, petites tentes filles/garçons au bord de la nationale où passent continuellement des camions énormes conduits par des routiers potentiellement bourrés ou assoupis, on aurait pu mourir écrasés comme des merdes à chaque seconde donc, mais nous un peu moins que les autres puisqu'alex et moi avions décidés de dormir dans le bus. On est des rebelles même à l'autre bout du monde.
Le boulot dans le refuge par contre était génial, bon on a creusé et grillagé des enclos pour les nailtails, alors dit comme ça, ça fait peut-être pas rêver, mais en fait, si. Déjà parce qu'on bossait réellement au mileu des kangourous et wallabies en liberté (les enclos ne servant que pour la reproduction), et parce que y'avait tellement d'autres animaux mignons, farfelus, ou même dangereux (par chance le seul king brown -adulte- qu'on ait croisé était sur la route, écrasé).
La star de tous, c'était Buddy, une magpie élevée par les gens du refuge après être tombée du nid, qui nous squattait tous les jours, à partir du moment où on donnait le premier coup de pelle. Forcément, c'est moins chiant de récupérer tous les lézards, grenouilles, ou bébé serpents qu'on retournait, et c'est genre aussi bon que si il s'était fait chier à les chasser tout seul. Trop malin Buddy, j'adhère totalement à son glandeur's way of life!
On a aussi rencontré Spot le perroquet pas très affable, Squid l'écureuil volant (qui nous a fait pipi dessus, plus caca pour alex!), des gros lézards à la langue bleue, et, et, et... Wriggle le wombat gentil, et son pote Wilson le wombat qui voulait être gentil mais qui n'y arrivait pas! Et un bébé wombat qui prenait son biberon, mais j'ai pas imprimé son nom, tellement j'étais occupée à me retenir de pas éclater de rire. Franchement le wombat c'est mon nouvel animal préféré, j'ai jamais vu un truc aussi mignon et ridicule à la fois (j'en veux aussi un pour Noêl)!
Bon, et pendant ce temps, on a encore changé de team leader, on s'est retrouvés avec Karl, un anglais trop cool (cela dit Josh aussi était cool, mais il était un peu hippie sur les bords). En rentrant, on s'est arrêtés à Rockhampton pour voir des koalas et des dingos au Botanic Garden, et puis à Bundaberg pour boire des bières le soir sur la plage.
3/ Brisbane et ses galères.
Et nous revoilà à Brisbane, après deux semaines dépaysantes au possible, ou on a fait copain-copain avec un suisse, des corréens, un australien, une française, et un panaméen. (qui voulait pécho la Française)
Sur le coup on était quand même bien contents de rentrer, parce que certes c'était cool, mais certes aussi on en avait marre de manger des sandwiches tous les jours et de faire des nuits de 4 heures en moyenne.
Du coup quand on a retrouvé notre backpacker, on se croyait limite au hilton. Enfin juste la première nuit, parce qu'après c'était redevenu juste une auberge de jeunesse où on doit partager une chambre avec des allemands et un corréen, tous super sympas, mais qui ronfle grave (le corréen). Nous les français c'est rare qu'on trouve pas de quoi se plaindre en même temps...
On s'est donc mis en quête de trouver notre appart, mission accomplie 6 jours plus tard, après avoir visité des trucs pourris, des trucs trop chers, et des trucs parfaits mais avec déjà du monde sur le coup.
Aujourd'hui on habite donc avec un italien et une suédoise, dans un joli appart avec une grande terrasse, notre chambre et notre salle de bain perso (avec une douche géante), et une piscine et un barbecue dans la résidence. Notre quartier, c'est West End. ca sonne un peu gangsta mais pas du tout. C'est calme et près de tout: 5mn a pieds des musées d'art de la ville, de la grande bibliothèque et du quartier underground plein de pubs et de petits restos, et 10 mn à pieds du CBD.
Maintenant il nous reste plus que le job à trouver.
Prochain épisode donc.
[joanne]
ps: le titre de cet article ne sonne-t-il pas terriblement australien? Si, hein. A prononcer sur l'air de Paroles, paroles de Dalida ("Kaaangourouus..., wombaats et koalaaaas!")
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
