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Les Parisiens d'OZ
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Les Parisiens d'OZ
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17 mars 2010

Sydnouille

Ah là là. On a bien rigolé à Sydney. Surtout à l’arrivée, quand on s’est aperçus que le backpacker booké trois semaines en avance avait changé de nom, de proprio, et que par conséquent on l’avait bien dans le cul. Le truc encore plus rigolol, c’est qu’on avait choisi bien fortuitement le Gay Day, équivalent de notre Gay Pride mixée à Mardi gras (les œufs et la farine en moins !), pour débarquer. Le hasard ou la poisse, appelle ça comme tu veux, n’empêche que pour trouver un autre backpacker avec 3 lits de dispo, un samedi soir de Gay Day, à Sydney, accroche toi et garde la pêche.
On a donc passé notre première soirée à Sydney au mac do de Kings Cross, à regarder des fées et des drag queens commander des big mac  et à peser les pour ou contre de dormir sur place ou à la plage, quand on a trouvé notre sauveur en la personne d’un ancien pote de foot d’Alex et Kris, installé à Bondi Beach depuis quelques années. Finalement on a quand même dormi à la plage, mais dans un lit avec des murs autour et ça c’était beau.

Le lendemain, comme on avait toujours pas trouvé de backpacker ou alors à des prix exhorbitants, on a squatté chez un pote de pote de foot d’Alex (mais pour une fois vive le foot quoi !) débarqué en Australie en visa working holiday une quinzaine de jours plus tôt. Bon j’ai dû me contenter d’un pouf qui perdait ses p’tites billes pour dormir, c’était pas très confort, je ne recommande pas.

Finalement le week end s’est fini, les touristes gay friendly sont repartis, et on s’est installé dans un petit backpacker pas trop crado de Kings Cross, avec des room mates beaucoup moins cassos qu’à Melbourne, tout est bien qui finit bien etc.

Sydney en elle-même est plutôt jolie, entre sa baie, ses rocks, son harbour bridge démesuré, et son opéra loufoque, mais on s’est ramassé la pluie pendant cinq jours, ce qui nous a fait râler et a un peu gâché le tableau. C’est aussi à Sydney que j’ai découvert que les Uggs, les vraies, coûtent aussi cher qu’en France. Moi qui me voyait déjà arroser la famille de chaussures qui tiennent chaud pour le prochain hiver (oui on a suivi la météo française pendant toute l’ère glaciaire et on a bien rigolé), ça m’a calmée.

Sinon Kris a été sage et n’a pas uriné dans la rue cette fois-ci (en réalité si, mais il ne s’est pas fait prendre, dommage !), et il est rentré au pays pendant que nous on s’envolait pour la Nouvelle Calédonie…

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